En janvier, le rapport « Voter au milieu des balles : comprendre la violence politico-criminelle au Mexique » a été présenté. Il documente qu'en 2023 il y a eu 574 incidents de violence politico-criminelle.
Chaque 20 juin on célèbre la Journée mondiale des personnes déplacées et des réfugiés. Selon les données fournies par l'Organisation des Nations Unies (ONU), vingt-quatre personnes quittent leur foyer chaque minute, fuyant des contextes de guerre, des persécutions ou des situations de terreur.
Dans ce qui est désormais considéré comme crise des droits humains au Mexique, on observe de multiples thèmes qui font l’objet de préoccupation. Aucun d’entre eux ne laissent entrevoir une possible amélioration à court terme.
Les meurtres des journalistes Yesenia Mollinedo Falconi et Sheila Johana García Olvera, survenus le 9 mai 2022 à Veracruz, ainsi que celui de Luis Enrique Ramírez Ramos, journaliste et analyste politique qui avait été enlevé et assassiné quatre jours plus tôt dans le nord du pays, a porté le bilan des journalistes exécutés au Mexique depuis le début de 2022 à 11.
En mars, Amnesty International (AI) a présenté son rapport sur la situation des droits humains en 2021 et au début de 2022 lors d'un événement organisé à Mexico
En septembre, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a présenté son troisième rapport gouvernemental dans lequel il a abordé la situation des droits humains. Bien qu'il ait déclaré que "les droits de l'homme ne sont pas bafoués" au Mexique, plusieurs organisations civiles ont contredit ses déclarations.
Le 10 décembre, à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme, le rapport “ Deuxième année, une nouvelle politique des droits de l'Homme et Présentation du Programme National des Droits de l'Homme » a été présenté par le ministère de l'Intérieur.