13 janvier : Un groupe lourdement armé prend violemment d’assaut la maison de la défenseuse des droits humains Rogelia González Luis.

26 janvier: On tire sur le journaliste José Ignacio Santiago Martínez.

26 janvier : Le Réseau mexicain des personnes affectées par l’exploitation minière (REMA) publie la déclaration « Le SEMARNAT ne respecte pas le mandat de protection de l’environnement et le principe de précaution, mettant délibérément en danger les communautés des vallées d’Ocotlán, Oaxaca ».

3 février : Oaxaca concentre le plus grand nombre de décès d’autochtones et d’enfants depuis le début de la pandémie.

9 février : L’ancien commissaire de police de Oaxaca, Froylán Carlos Cruz, est arrêté et placé en détention provisoire officieuse pour sa participation dans le cas Nochixtlan (2016).

10 février : Le journaliste Heber López Vásquez est assassiné à Salina Cruz.

16 février : Le ministère de l’Intérieur organise des dialogues régionaux avec les journalistes, les défenseurs des droits humains et les organisations de la société civile pour promouvoir la Loi générale sur la protection des défenseurs des droits humains et des journalistes.

17 février : Les proches d’Heber López Vásquez demandent au Mécanisme fédéral de protection des défenseurs des droits humains et des journalistes de leur offrir de meilleures conditions de sécurité.

2 mars : Le Front Non à l’exploitation minière pour un avenir de tous occupe les bureaux du Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles pour protester contre l’imposition de la compagnie minière Cuzcatlán.

13 mars : Les habitants de Paso de la Reina organisent une journée de dialogues interculturels pour le territoire en mémoire de ceux qui été tués en défendant le Rio Verde.

14 mars : Le Conseil des organisations autonomes de Oaxaca annonce une journée de lutte pour exiger la libération du défenseur Fredy García.

17 mars : des communautés affectées et des organisations civiles présentent le rapport “Projet Minier San José – violations des droits humains dans les communautés d’Ocotlán, Ejutla et Tlacolula des vallées centrales de Oaxaca ».

6 avril : des journalistes protestent pour exiger que justice soit faite dans le cas des meurtres des journalistes Heber López et Gustavo Sánchez, lors d’un dialogue sur la protection des défenseurs des droits humains et des journalistes.

25 avril : des familles triquis déplacées sont violemment expulsés par la police lors d’un sit-in à Mexico.

23 mai : Le défenseur du territoire afro-mexicain et leader paysan de l’Union civique démocratique des quartiers, des colonies et des communautés, Humberto Valdovinos Fuentes, est assassiné.

28 mai : Plus de 100 personnes armées entrent dans la communauté Zapotec d’El Rebollero, tirent des coups de feu et incendient des maisons.

1er juin : La Commission Fédérale d’Électricité (CFE) annule le contrat d’approvisionnement en électricité qu’elle avait avec EDF (Electricité de France).

5 juin : Le Parti du Mouvement de Régénération Nationale (Morena) arrive au pouvoir à Oaxaca pour la première fois dans l’histoire.

27 juin : les habitants de Puente Madera dénoncent la criminalisation du gouvernement municipal à leur encontre. Ils exigent un arrêt de la militarisation de l’isthme.

30 juin : on dénombre 62 décès violents de femmes à Oaxaca depuis le début de l’année.

4 juillet : La CFE continue avec l’imposition du parc éolien de Gunna Sicarú, dénoncent des habitants de la zone.

11 juillet : CODIGO DH lance la campagne contre la stigmatisation et la disqualification de la défense des droits humains, « Défend: nous défendons tous et toutes ».

19 juillet : les agressions contre le défenseur communautaire David Hernández à Puente Madera sont dénoncées.

4 août : Au moins 12 meurtres dans différentes régions de l’état sont enregistrées en un seul week-end. Des manifestations contre la violence sont organisées dans le cadre du festival de La Guelaguetza.

8 août : Un groupe de personnes armées tire sur la voiture de membres du Mouvement d’Unification et de Combat Triqui.

10 août : 16 communautés Ben’za (Zapotèque) de la vallée d’Ocotlán-Zimatlán reçoivent leurs titres de concession d’eau communautaire indigène après 16 ans de lutte.

14 août : En plantant des arbres, des membres de la famille, des organisations nationales et internationales commencent une journée d’activités pour exiger la liberté du défenseur des forêts, Pablo López Alavés.

17 août : Les membres de Marea Verde Mixteca créent le groupe “Grandir sans violence” qui cherche à prévenir les graves violences envers les enfants en raison du nombre élevé de plaintes d’abus sexuels contre des enfants dans la région.

19 août : Après avoir été arrêtée par des éléments de la police municipale, accusée d’une infraction administrative, Abigail Hay Urrutia, est trouvée morte à l’intérieur de la prison de Salina Cruz.

5 septembre : le magistrat de la Cour agraire unitaire de Tuxtepec émet une sentence en faveur des membres de la communauté d’Unión Hidalgo dans son procès face à l’entreprise Desarrollos Eólicos Mexicanos.

7 septembre : Après un accord entre les autorités de l’état, municipales et une entreprise d’embouteillage, les habitants de San Bartolo Coyotepec parviennent à récupérer leurs puits qui étaient exploités par la dire entreprise.

7 septembre : les quatre dernières personnes impliquées dans le meurtre des défenseurs des droits humains Alberta Hurate Trujillo et Jyri Antero Jaakkola sont libérées.

15 septembre : Des groupes féministes dénoncent le harcèlement envers Lucero Rivero Ortiz pour avoir exigé des éclaircissements sur le meurtre de son compagnon, Humberto Baldovino Fuentes.

15 septembre : Des membres de l’Union civique démocratique des quartiers, des colonies et des communautés sont attaqués avec des armes à feu.

24 octobre : ​Des provocations pour essayer de privatiser des terres communales à El Pitayal sont dénoncées.

26 octobre : ​​L’activiste environnementale Filogonio Martínez Merino, ancien agent municipal de Paso de la Reina et défenseur de Rio Verde, est assassiné.

31 octobre : ​​Un conflit agraire entre les municipalités de San Miguel Tiltepec et La Luz laisse deux morts. Une solution est exigée.

7 décembre : Lizbeth Victoria Huerta, ancienne maire d’Asunción Nochixtlán et trois personnes également liées au conseil municipal sont déclarés coupables du crime de disparition forcée dans le cas de la militante Claudia Uruchurtu Cruz.